Asian on a le même parcours et je te comprends à 2000000 %
J'ai mal aussi depuis si jeune...c'est honteux de nous mettre en psychiatrie pour des douleurs si violentes....GRNGRNGNRNGNRNRN
Je ne pardonnerai jamais aux médecins qui m'ont dit des horreurs. Notamment que les blocages urinaires, je faisais semblant...PEUT-on m'expliquer comment on peut simuler un blocage urinaire???? Au point de devoir porter une sonde?? et de faire une ponction lombaire grngnrngrngnr
J'ai tout entendu sur moi, sur ma vie, sur le fait que j'étais stressée. En plus, vie très difficiles, abus dans ma jeunesse, j'ai tout cumulé je dois dire. Malgré la maladie, j'ia fait 2 masters et un doctorat et j'ai bossé 6 ans temps plein. Je faisais la totale, sorties, sports, amis. Bien sûr, je peinais de plus en plus...Et chaque 6 mois mon état s'empirait davantage. Bien sûr uniquement à cause d'une "dépression"...
J'ai tout perdu...Tant pis. Ca m'a appris.
Plus difficile que la maladie et la souffrance il y a le jugement....sans cesse. Des personnes plus âgées "ben quoi à ton âge j'étais jamais fatiguée", de mes employeurs qui se sont ouvertement moqués de moi...des 'amis'...de ma famille...On finit comme un chat sauvage à griffer au moindre signe...J'essaie de garder l'âme pure et ouverte mais c'est difficile. Parfois la haine et l'envie de faire payer à tous ces imbéciles qui au lieu de de reconnai^tre leur impuissance à m'aider m'ont traitée des pires choses...dont "mal baisée" quand j'avais des douleurs pelviennes si fortes que je n'ai plus dormi depusi ce moment là...
J'ai pleuré bien plus de ces jugements que de douleurs. La douleur on la gère, on l'apprivoise. La bêtise et la méchanceté, on ne s'y fait jamais.
Courage à tout le monde.
Espoir