Bonjour à tous,
Merci (à aj, je suppose) d'avoir ouvert une rubrique spécifique à "chlamydia".
Cette co-infection est sans aucun doute impliquée dans de nombreuses pathologies, notamment auto-immunes.
Voici un premier document très évocateur des nombreux symptômes engendrés par chlamydiae trachomatis et pneumoniae :
http://chronimed.over-blog.com/article- ... 77855.html
Concernant plus spécifiquement chlamydia pneumoniae (Cpn), et son implication :
Un premier document :
http://www.hindawi.com/journals/ipid/2010/273573/
Puis un site très complet, à visiter :
http://www.cpnhelp.org/how_chlamydia_pneumoniae_
http://www.cpnhelp.org/chlamydia_pneumoniae_in_0
http://www.cpnhelp.org/diseases_associated_with_
Ensuite ce document, qui parle plus particulièrement de chamydia pneumoniae et de son implication dans l'athérosclérose, déjà évoquée dans les documents précédents. Mais là, l'accent est mis aussi sur la génétique, notamment l'haplotype HLA-A*03-B*35. Le groupage HLA ne permet pas de poser un diagnostic en tant que tel, mais est un merveilleux outil d'aide au diagnostic.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2223860/
Voici à présent 2 documents qui expliquent le lien entre chlamydia et le calcium :
- chlamydia trachomatis et calcium :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4269859/
- chlamydia pneumoniae et calcium :
http://www.sciencedirect.com/science/ar ... 8904001879
Ce lien entre le calcium et chlamydia permet en effet de comprendre l'étiologie des spondylarthropathies.
Pour faire court : chlamydia ⟶ trop de calcium ⟶ calcifications, ossifications ⟶ spondylarthrite
Ce "trop de calcium" explique d'ailleurs aussi l'athérosclérose (trop de calcium dans les artères) et des coliques néphrétiques à répétition (trop de calcium dans les reins).
Mais attention, le "trop de calcium", signifie qu'il y a trop de calcium partout (dans les tissus et les organes), mais pas dans le sang. S'il est "justement" trop faible au vu des analyses sanguines, c'est qu'il se fixe là où il ne faut pas (dans les organes). Et donc se supplémenter en calcium sera forcément préjudiciable. Le but est donc de chélater le calcium, et surtout d'agir sur l'agent causal, … chlamydia. Même analyse concernant le fer. Si la ferritine est trop basse, c'est qu'il y a beaucoup trop de fer dans les tissus, ce qui prédispose aux maladies auto-immunes et au cancer.
Ceci va bien sûr à l'encontre de ce que le médecin "lambda" fera, mais que certains rares spécialistes des maladies auto-immunes ont compris.
L'étiologie des spondylarthropathies est d'ailleurs franchement méconnue.
Si le facteur génétique prédisposant HLA B27 (90% des spondylarthrites) est connu par les rhumatologues et centres de référence des maladies auto-immunes … l'étiologie infectieuse quant à elle (chlamydia trachomatis, essentiellement), en résonance d'ailleurs avec ce gène, n'est connue que de quelques rares médecins (et pas ceux des centres de références nationaux).
Le délai diagnostic moyen des spondylarthrites dans les pays développés est de 7 à 10 ans, car les critères de diagnostic communément admis (New York 1984) ont leurs limites.
Visionnez cette vidéo (en français), quant au diagnostic tardif des spondylarthrites, pour vous faire une idée : ce rhumatisme inflammatoire se diagnostique très mal … pas de syndrome inflammatoire, VS, CRP dans les normes, pas de FR, aucune anomalie visible ni aux radiographies, ni à l'IRM, même après 20 ans d'évolution de la pathologie. Autrement dit, la sacro-iliite, çàd la fusion des articulations sacro-iliaques, qui est spécifique à la spondylarthrite, peut passer totalement inaperçue à l'IRM.
https://www.youtube.com/watch?v=60tGAbZsd5M
Le professeur met d'ailleurs l'accent sur la confusion entre la spondylarthrite et la fibromyalgie, et pour cause … la fibromyalgie s'appelait initialement "polyenthésopathie", çàd "maladie des enthèses". Or, la principale atteinte dans les spondylarthropathies, se situe justement au niveau des enthèses, çàd les zones d'insertion dans l'os, des ligaments, des tendons et des capsules.
Ceci laisse à penser que les fibromyalgies sont des spondylarthrites non diagnostiquées ???
A fortiori les 10 % de spondylarthrites autres que HLA B27, excusez-moi l'expression, mais celles-ci "passent carrément à la trappe". On y trouve les gènes HLA B35 (l'haplotype A3-B35 plus précisément, en résonance avec chlamydia pneumoniae) et HLA B44.
Parmi les nombreux symptômes causés par chlamydia et menant tout droit vers la spondylarthrite, il y a la fameuse sensation de sable dans les articulations (qui craquent d'ailleurs). Ce signe est très évocateur, lorsque l'on connaît le lien entre chlamydia et le calcium. Ce phénomène est particulièrement récurrent au niveau de la nuque.
Autres symptômes très caractéristiques de la spondylarthrite : les douleurs lombaires (sacro-iliite), les talalgies (enthésopathies du calcanéum), les douleurs tendineuses à répétition, les oppressions thoraciques avec sensation de manquer d'air (voire d'étouffer), les paresthésies (engourdissement des membres lié à la compression de certains nerfs).
La sensation de sable dans les yeux peut également être présente (syndrome sec oculaire), et pour cause …
Voici un document qui explique le lien entre chlamydia pneumoniae et la kératoconjonctivite sèche :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21751740
Et pour finir ce long post, enfin un document qui parle directement de l'implication de chlamydia pneumoniae dans la spondylarthrite ankylosante :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21469941
Je suis consciente de la "masse" d'informations livrée dans ce message, la plupart en anglais et très scientifiques, de surcroît. Ceci étant, c'est un condensé de mes recherches … qui je l'espère, pourra vous aider ou vous orienter. C'est ma façon d'apporter une pierre à l'édifice.
SpooMy