Comment se manifeste ce brouillard chez vous? J'ai besoin d'être rassurée

Est ce qu'il est normal de se sentir dans un état pire que celui d'avant traitement?

Dans mon rangement, j'ai retrouvé les résultats de ma PL. Voici ce qui a été testé dans le LCR. Tout est normal ou négatif :Agrippine a écrit :Donc ce peut être le fait de ton encéphalite ? Ils ont dû la détecter, celle-ci ?
Cela ne passe pas facilement inaperçu et les symptômes sont généralement assez flagrants.
S'il y a eu PL : ils ont dû voir modification du LCR et ça, les plus grands hôpitaux français ne laisse pas passer (c'est assez basique). Selon la cause de l'encéphalite, les traitements sont soit des antibiotiques ou des antiviraux.
En effet, mon cher et tendre m'a aidé à réaliser que le brouillard a entraîné une diminution des capacités intellectuelles depuis... le début de l'anafranil 25 mg ! Et ça a empiré lorsque l'anafranil a été augmenté à 50 mg pour combattre les douleurs neurologiques qui s'étaient réveillées lors du blood patch.Agrippine a écrit :Super impressionnant cette levée du brouillard.
A quoi l'attribues-tu ?
Détox ?
Arrêt de l'anafranil (dont un des effets secondaire est de mettre la tête dans le brouillard) ?
La détox aurait fini d'éliminer les résidus de cet AD ?
Je comprends tout à fait. Quand on a le choix, il vaut mieux en effet refuser. A l'hôpital, il a fallu coupler l'anafranil avec de l'acupan en perfusion continue pour que ça devienne supportable. Moi qui ne prenais quasiment jamais de médicaments auparavant, ce passage de ma vie restera gravé dans ma mémoire et dans mon corps, tel un traumatisme. J'ai crû qu'on me torturait sans interruption. Si j'avais eu quelque chose à avouer pour que ça cesse, j'aurais même pu inventer des informations... Des douleurs si violentes et si continues rendent tellement fou qu'on se surprend même à souhaiter une capsule de cyanure...Agrippine a écrit :Et c'est la raison pour laquelle le neuro consulté pour des soucis ... neurosm'avait dit la chose suivante : "J'ai les molécules qui vont calmer .... mais vous ne pourrez plus trop vous servir de votre tête." J'ai poliment décliné l'offre.
Le choix, le choix ...Quand on a le choix, il vaut mieux en effet refuser
Oui je comprends tout à fait. C'est une problématique importante en effet. En fait, quand je parlais d'absence de choix, je pensais surtout aux algies vasculaires de la face qui n'en laissent pas vraiment. Les coups de couteaux que j'ai connus ne m'empêchaient pas non plus de travailler.Agrippine a écrit :Le choix, le choix ...c'est pas vraiment une question de choix. Une chose s'impose : travailler (pour avoir de quoi vivre et payer les médicaments
) et ma capacité de réflexion est primordiale.
Donc choisir entre "crier Aïe & co" (se tenir aux murs, accrocher violemment la rampe quand il n'y a pas d'ascenseurs, ... s'arrêter tous les 20-30 pas, supporter les coups de couteaux,...) et payer les médicaments ou prendre les molécules agissant sur l'état neurologique et ne pas pouvoir soigner la borreliose + coinfections.
Un choix du style "couteau dans le dos"![]()
Agrippine a écrit :"L'avantage" de ce choix est qu'il oblige à sortir, dans tous les sens du terme, et cette démarche (pas la miennequi est une cata !) est probablement bénéfique. La passion l'emporte.
Je disais ceci (en substance) : le fait d'être obligé de sortir pour aller gagner sa croûte est probablement une bonne chose. Ne serait-ce que parce que cela oblige à sortir mentalement du cercle de la maladie (même si c'est assez difficile de tenir toute une journée et si parfois : envie de hurler de douleurAgrippine a écrit :
"L'avantage" de ce choix est qu'il oblige à sortir, dans tous les sens du terme, et cette démarche (pas la miennequi est une cata !) est probablement bénéfique. La passion l'emporte.
Pepite007 a écrit :![]()
Merci pour ces éclaircissements ! Je comprends mieux et partage totalement ton avis. J'ai hâte de pouvoir en faire autant. En attendant, dès que c'est possible, je sors, je vois du monde et je continue mes passions à la maison ou à l'extérieur.Agrippine a écrit :Je disais ceci (en substance) : le fait d'être obligé de sortir pour aller gagner sa croûte est probablement une bonne chose.