Page 1 sur 1

Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 21 nov. 2014 17:30
par Guillaume
Bonjour à tous,

J'espère que la question n'as pas déjà été posé...

Suite mes galères avec le lyme, j'ai fait testé mon entourage avec ELISA + Western Blot + PCR.

Sur 8 personnes testées, 1 Elisa et Western Blot positif, et 4 PCR positif pour borrelia, 1 PCR positif pour Borrelia et Bartonella.
Certains des positifs avaient des symptômes étranges, non expliqué.... Donc mis sous traitement.
Par contre, deux des personnes négatifs Elisa + Western blot mais positif PCR ont des symptômes légés, et pour une personne inexistant.

Mais question est la suivante :
Faut-il traiter les personnes positifs PCR même si les symptômes sont faibles ?

Notre docteur Lyme ne veut même pas traiter les personnes qui ont juste des symptômes "faibles"...

PS : Par "faible": Problèmes digestifs, douleurs dans le corps, fatigue marqué depuis des années.

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 21 nov. 2014 17:36
par annie
Mais question est la suivante :
Faut-il traiter les personnes positifs PCR même si les symptômes sont faibles ?
non pour ceux qui n'ont aucun symptôme

renforcer le SI afin qu'ils ne développent rien si le medecin ne veut pas traiter et detoxifier si symptômes faibles me semble la meilleure solution
traiter seul : avec defens nat par ex
AC
EPP
iflora pour problemes digestifs et gelules d'huile d'origan

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 21 nov. 2014 18:36
par vanchou
C'est quoi une PCR ?
Moi j'ai fait une sérologie et une ponction lombaire.

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 21 nov. 2014 21:11
par annie
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9act ... %C3%A9rase

voilà Miss

on m'a trouvé bartonella comme ça en septembre
et vu que j'avais tué borrélia et babesia

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 22 nov. 2014 19:50
par vanchou
Pendant quatre ans je n'avais presque pas de symptôme et du jours au lendemain je me suis écroulée. Si c'était a refaire je me soignerai.

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 22 nov. 2014 21:38
par epichou
Le probleme est que si il n'y a pas de symptomes, c'est que la maladie est en dormance....ou très bien jugulée par le systême immunitaire, difficile de la reveiller et de tomber malade a coup sur, alors qu'il est possible que la maladie ne se reveille jamais...

ma doc, a beaucoup d'agriculteurs et de chasseurs dans sa patientelle, et après avoir eu a me soigner et avoir lu tous les documents sur Lyme, elle leur fait faire systematiquement des sérologies, dans les labos locaux.

Elle est effarées du nombre de personnes qui ont des Elisa +++ avec un nombre de bandes enorme au WB....et pas de symptomes.... :shock:

elle se contente de le noter dans leur dossier, et si un jour ils viennent avec des symptomes....elle sait par ou commencer....

Re: Peu ou pas de symptôme, mais PCR positif

Posté : 23 nov. 2014 08:10
par sisyphe
epichou a écrit :...Elle est effarées du nombre de personnes qui ont des Elisa +++ avec un nombre de bandes enorme au WB....et pas de symptomes.... :shock:

elle se contente de le noter dans leur dossier, et si un jour ils viennent avec des symptomes....elle sait par ou commencer....
Voilà,je te rejoins tout à fait Epichou, de même que ton médecin ! :wink:
On soigne des personnes malades et pas des résultats biologiques .Je connais également des personnes positives à Bb depuis de nombreuses années , qui n'ont aucun symptôme et ne prennent en conséquence et par choix , aucun traitement d'aucune sorte ...mais , un homme/une femme averti(e) en vaut deux , donc si un jour des symptômes inexpliqués se manifestaient , il faudrait faire un traitement d'épreuve de quelques semaines d'antibiotiques , qui ,s'il y a lieu,seront d'autant plus efficaces qu'ils n'auront pas été pris inutilement au préalable!

Pour ma part , j'analyse une sérologie positive à Borrelia burgdorferi isolée comme un "simple" facteur de risque .A rappeler aussi que la gravité de la borreliose n'est pas (systématiquement ) liée à l'intensité d'une sérologie positive,(même pour les spécialistes les plus opposés au "Lyme chronique") : on peut avoir une sérologie faiblement positive et être très ,très malade , et avoir une sérologie hautement positive et avoir moins de symptômes . C'est une des raisons qui justifie qu'on ne se fie pas à la sérologie pour le traitement .Mais faire comprendre ça aux médecins enfermés dans leurs à priori, ça ,c'est difficile!

D'ailleurs ,on peut étendre ces réserves à d'autres domaines en médecine, car certaines études scientifiques récentes invitent à affiner les notions de facteurs de risque(FDR) (tout doucement , parce que ça ne plait pas à Big Pharma qui craint de vendre beaucoup moins de médicaments préventifs si la médecine optimise les FDRs) : par exemple,à plus de 50 ans ,j'ai un bilan lipidique catastrophique , des antécédents familiaux de mort subite à un jeune âge, et malgre cela , j'ai des artères coronaires, des carotides,etc ,très propres(très bon score calcique), pas du tout obstruées(absence de sténose) ,avec des marqueurs génétiques parfaits,etc, donc je ne tiens plus compte de mon taux de cholestérol et ne prends aucun traitement .Bon,je verrai bien si ce sont les thèses actuelles qui tiennent la route,donc je ne conseillerais pas de faire comme moi ^^ :mrgreen:

Tout ça pour dire,que je ne recommande plus à mon entourage ,ni à mes connaissances,contrairement à ce que j'ai fait par le passé,de prendre un traitement sur une sérologie positive isolée sans symptôme! Je me contente...de ne rien conseiller sauf d'inviter simplement à la prudence :|
Avec quelques exceptions tout de même ,par principe de précaution ,qui concernent : les femmes enceintes , les jeunes enfants à l'immunité immature, et lors de la séroconversion des IgG (apparition des IgG après présence d'IgM , si on tombe dessus "par hasard" .Cette séroconversion des IgG témoigne,d'après mes lectures à ce jour,d'un niveau de preuve le plus elevé du risque de borréliose.)

A contrario,ça veut dire qu'avec une sérologie ,une PCR , ou tout autre marqueur biologique négatif , mais des symptômes , il faut soigner .De toute façon, Bb ou pas , les tiques trainent tellement de cochonneries que faire une fixette sur Borrelia n'est pas pertinent

Le Pr P. l'a d'ailleurs bien compris avec le TAPOS , et ça permet de mettre tout le monde d'accord : on ne devrait plus(moi le premier) parler de Lyme mais de maladies suite à des morsures de tiques .Belle approche médicale :super

Et comme on ne le rappellera jamais trop :
Med Mal Infect. 2009 Feb;39(2):108-15. doi: 10.1016/j.medmal.2008.11.012. Epub 2009 Jan 4.
Efficacy of a long-term antibiotic treatment in patients with a chronic Tick Associated Poly-organic Syndrome (TAPOS).
Clarissou J1, Song A, Bernede C, Guillemot D, Dinh A, Ader F, P. C, Salomon J.
Author information
Abstract
SETTINGS:
Despite a now codified antibiotic treatment for Lyme disease, a significant proportion of patients treated according to recommendations complain of persistent signs and symptoms. The pathophysiological mechanisms which underlie this syndrome of post-treatment chronic systemic illness remain unclear. For some physicians post-treatment symptoms indicate a persistent infection requiring prolonged antibiotic therapy. For others, there is no benefit from antimicrobial therapy. The difficulty of assessment encountered in studies is significant because many symptoms are subjective. We think that the term "chronic Lyme disease" is not appropriate and should be replaced by chronic "tick associated poly-organic syndrome" (TAPOS).
OBJECTIVE:
This open-label prospective study was made on a group of 100 patients having followed a medical treatment for a chronic TAPOS and to evaluate their evolution under prolonged antibiotic treatment.
RESULTS:
The medical management was found to be effective for symptoms, especially for patients with a high probability of chronic TAPOS (NEJM score). Patients with post tick-bite symptoms, which often worsens their quality of life, deserve particular attention.
CONCLUSION:
This study had methodological limitations but could help in terms of feasibility, choice of inclusion criteria, and design of follow-up for a future randomized, double blind study to test for an optimal management of TAPOS.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19124209