C'est jusqu'ici l'explication la plus cohérente du cycle de 4 semaines qui m'ait été donnée de lire.

C'est le cas de la babesia dont le cycle est de 6 jours environ.Lisa B a écrit : On le trouve dans beaucoup d'infections chroniques (paludisme...).
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Possible. Mais que se passe-t-il chez les Lymes (comme moi) qui n´ont pas d´anticorps (pour cause de tt AB precoce---> Prof.Bettina Wilske, MIQ2000) et pas de recrudescence des symptome toutes les 4 semaines?Lisa B a écrit :Malgré l'heure tardive, je vais tenter une explication la plus claire possible...![]()
Notre corps produit des anticorps contre la bactérie borrelia. Puis la borrelia pour se défendre modifie très légèrement son aspect en modifiant ses antigènes (partie sur laquelle nos anticorps se fixent sur la bactérie). Dès que la bactérie a de nouveaux antigènes, notre corps qui cherche toujours à combattre l'intrus refabrique des anticorps qui vont attaquer à nouveau la bactérie avec ses nouveaux antigènes. et ainsi de suite... C'est une suite sans fin.
Le temps nécessaire à la bactérie pour fabriquer des nouveaux antigènes + le temps nécessaire à notre corps pour fabriquer des nouveaux anticorps = 4 semaines.
Le pic de douleurs et de mal-être qui intervient toutes les 4 semaines (environ) correspond précisément au pic de production de nos anticorps et donc à une attaque massive et efficace contre les bactérie et donc à une libération de toxines des bactéries qui meurent.
Non,les Drs Eisendle et Zegler n'ont pas montré que les biofilms existent in vivo !Framboise a écrit :...Le Dr.Einsendle a meme montre que ces biofilmes existent in vivo, puisqu il a trouve des colonies de Bb dans les biopsies de malades souffrant de Lyme chronique (ACA = acrodermatitis chronica atrophicans)...
http://www.molecularalzheimer.org/files ... ian_1_.pdfBiofilms of B. burgdorferi sensu lato in chronic or reccurent cutaneous borreliosis ?
The hypothesis that B. burgdorferi might form biofilm structures in BL and ACA was recently proposed based on the finding of large colonies of Borrelia in classical cutaneous borrelioses shown by immunohistochemicistry and FFM .So ,Borrelia can grow in a "medusa colony" or in a "granular colony with a reddish veil " .These forms of borrelial growth were first described in vitro by Aberer and Duray and such colonies reveal striking similarities to previously published biofilm pictures .
It is a fascinating hypothesis to compare large borrelial aggregations in the tissues with biofilms and speculate that such biofilm of B burgdorferi might be responsible for a partial resistance to antibiotic therapy in some patients with Lyme disease .Subsequently ,the potential that Borrelia shed from these biofilms ,might thus provide a possible explanation for chronic relapsing courses of some borrelial infections .Of note ,biofilm formation in the human host has already been described for other spirochetes like treponema denticula , and biofilm formation has been associated with antibiotic resistance in Helicobacter pylori infections . Bacterial biofilms are responsible for several chronic diseases (e.g. periodontitis and chronic lung infections in cystic fibrosis patients ) that are very difficult to treat because they show greater resistance to antibiotics than their free-living counterparts .The biofilm resistance is very unique in a sense that it requires multiple mechanisms such a incomplete penetration of the antibiotics into the matrix ,inactivation of antibiotics by altered chemical microenvironment within the biofilm and a altered ,protected phenotypic "spore like" state of the resistance bacteria population .If B. burgdorferi is indeed capable forming biofilms ,it will change the way ,how we think about Lyme disease especially in patients ,where it seems to be persistent despite antibiotics treatment .It would be interesting if patients with big borrelial colonies that resemble biofilm are the ones that are more resistant to antibiotic treatment .More research on this topic will answer these questions .
http://www.molecularalzheimer.org/files ... Zelger.pdfPutative biofilm formation of borrelial colony with a mixture of medusa-like and granular spirochetal aggregations whith cystic rounded forms ,tubular elements or swollen granules covered by a reddish veil in a case of lichen sclerosus
http://www.minervamedica.it/en/journals ... 23Y2014N03GIORNALE ITALIANO DI DERMATOLOGIA E VENEREOLOGIA
A Journal on Dermatology and Sexually Transmitted Diseases
Frequency: Bi-Monthly
Official Journal of the Italian Society of Dermatology and Sexually Transmitted Diseases
Indexed/Abstracted in: EMBASE, PubMed/MEDLINE, Science Citation Index Expanded (SciSearch), Scopus IMPACT FACTOR 0,491
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19357623G Ital Dermatol Venereol. 2009 Apr;144(2):157-71.
The expanding spectrum of cutaneous borreliosis.
Eisendle K1, Zelger B.
http://www.minervamedica.it/en/journals ... 09N02A0157GIORNALE ITALIANO DI DERMATOLOGIA E VENEREOLOGIA
Giornale Italiano di Dermatologia e Venereologia 2009 April;144(2):157-71
WHAT’S NEW IN 2009
The expanding spectrum of cutaneous borreliosis
Eisendle K., Zelger B.
Department of Dermatology and Venerology Innsbruck Medical University, Innsbruck, Austria
The known spectrum of skin manifestations in cutaneous Lyme disease is continuously expanding and can not be regarded as completed. Besides the classical manifestations of cutaneous borreliosis like erythema (chronicum) migrans, borrelial lymphocytoma and acrodermatitis chronica atrophicans evidence is growing that at least in part also other skin manifestations, especially morphea, lichen sclerosus and cases of cutaneous B-cell lymphoma are causally related to infections with Borrelia. Also granuloma annulare and interstitial granulomatous dermatitis might be partly caused by Borrelia burgdorferi or similar strains. There are also single reports of other skin manifestations to be associated with borrelial infections like cutaneous sarcoidosis, necrobiosis lipoidica and necrobiotic xanthogranuloma. In addition, as the modern chameleon of dermatology, cutaneous borreliosis, especially borrelial lymphocytoma, mimics other skin conditions, as has been shown for erythema anulare centrifugum or lymphocytic infiltration (Jessner Kanof) of the skin.
language: English
Oui, mais pas d´etudes in vivo sans etudes in vitro!sisyphe a écrit : L'étude est interessante ,dommage que ça soit in vitro, encore une fois , mais nous savons tous que les études in vivo se heurtent à des difficultés techniques et médicales qui limitent les champs d'exploration et par conséquent, elle n'en sont que plus couteuses,lorsqu'elles ne sont pas tout simplement irréalisables(sur les humains , en tout cas )
Aucune importance puisque l´allicine est degradee tre rapidement dan l´estomac et le sang, n´a donc aucune chance d´arriver dan les tissus infectes in vivo et ne peut donc jouer aucun role dan le traitement de Lyme. C´est une molecule, qui pour des raisons commerciales a connu une grande ferveur, mais dont la signification therapeutique a largement ete surestimee.Dommage pour l'allicine qui visiblement n'a pas/peu d'effets sur les biofilms de Bb in vitro
Quasiment toute les bacteries formant des biofilmes in vitro le font aussi in vivo et sont responables pour cette raison d´ infections chroniques tre difficiles a traiter par des antibiotiques classiques car le biofilme augmentent la re istence des bacteries jusqu´a 1000 fois ( pour differentes raisons-> barriere physique de la matrix de polysaccharides qui empeche une penetration de l´AB dans le biofilme, inactivation des cellules immunitaires comme les leucocytes, metabolisme reduit de certaines bacteries se trouvant en etat de s ommeil = "dormant cells", etc.). On sait des malades souffrants de mucoviszidose atteints d´infection chronique des bronches avec par ex Pseudomonas aeruginosa, que cette bacterie est quasiment irradiquable, meme apres des annees d´antibioses, en raison des biofilmes qu´elle forme. On peut extraire des bacteries engluees dans des biofilmes meme apres des annees d´antibiose!!! Cette infection est un modele qui permet de mieux comprendre ce qui se passe dans le corps de malades atteints de Lyme, qui prennent des AB pendant des mois et sont toujours symptomatiques, car cela si les bacteries vivent effectivement dans des biofilmes, les AB prescrits habituellement n´ont que peu d´action sur les bacteries.In vivo ,je trouve surtout des liens entre fibroses et biofilms (toutes sortes de bactéries ,candida, etc)
Le sujet des biofilms qui se développent sur ou à partir de tissus "inertes" (la plaque dentaire==> parodontite ,etc) et sur,ou à partir des endoprothèses(au sens etymoligique du terme et non pas à sa restriction cardiaque), ce sujet semble faire maintenant consensus dans le milieu médical.
La peau (-> Einsendle, Sapi: ACA), le fluide synovial (->Lyme-arthritis), le cerveau (-> http://www.biomedcentral.com/content/pd ... 4-5-40.pdf)Il reste à savoir dans le cas de Bb ,si et comment s'organiseraient les biofilms in vivo et à partir de quels tissus
T´as remarque?aj a écrit :Framboise, ta touche S a l'air d'avoir des problèmes...
Pour Pseudomonas aeruginosa et les biofilms en général,ce que tu écris est démontré, donc on sera d'accord !Framboise a écrit :... On sait des malades souffrants de mucoviszidose atteints d´infection chronique des bronches avec par ex Pseudomonas aeruginosa, que cette bacterie est quasiment irradiquable, meme apres des annees d´antibioses, en raison des biofilmes qu´elle forme. On peut extraire des bacteries engluees dans des biofilmes meme apres des annees d´antibiose!!! Cette infection est un modele qui permet de mieux comprendre ce qui se passe dans le corps de malades atteints de Lyme, qui prennent des AB pendant des mois et sont toujours symptomatiques, car cela si les bacteries vivent effectivement dans des biofilmes, les AB prescrits habituellement n´ont que peu d´action sur les bacteries.
...Leurs recherches vont revolutionner le traitement de Lyme, comme les travaux d´autres chercheurs vont revolutionner le traitement d´autres infections chroniques!