Les immunosuppresseurs sont à proscrire en cas d'infection. Le souci est que la plupart des "grands" professeurs de CHU et des rhumatologues ne connaissent pas l'étiologie infectieuse des maladies auto-immunes (MAI), et ne font donc pas de recherche d'infections chez leurs patients.Caroxx a écrit :http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15214872L'exposition à long terme du système immunitaire de l'hôte à spirochètes et / ou composés borrélien peut induire une maladie auto-immune chronique. L'étude des interactions bactérie-hôte a révélé une variété de proinflammatoire et également des fonctionnalités immunomodulateur-immunosuppresseurs causées par le pathogène. Les stratégies thérapeutiques utilisant des antibiotiques sont généralement couronnée de succès, mais les maladies chroniques peuvent nécessiter un traitement immunosuppresseur.
Pour ma SPA, on m'a proposé (enfin, plutôt imposé) des immunosuppresseurs (méthotrexate et anti-TNF alpha), dans le centre de référence national des MAI, mais en me disant bien : "il faut être sûr que vous n'ayez pas d'infection".
A cela j'ai répondu " mais pourquoi ? l'étiologie de la SPA serait-elle infectieuse ?" Et là, le grand professeur me répond : "non pas du tout, mais le traitement immunosuppresseur est dangereux en cas d'infection".
C'est donc à moi, de leur prouver que j'ai une infection, car aucun test ne m'a été prescrit dans ce sens au CHU.

J'avais tout ce qu'il faut ce jour-là pour le prouver : un test positif pour chlamydia pneumoniae en IgA avec comme conclusion du labo : infection évolutive, le test de la nagalase positif, le test du professeur Montagnier positif, … et beaucoup de documentation à fournir.
Mais, je n'avais pas envie d'aller au clash avec ces grands professeurs qui sont d'ailleurs passés à côté du diagnostic pendant 17 ans. J'ai dû leur réclamer une scintigraphie osseuse …
Idem pour tous les rhumatologues privés que j'ai pu consulter. Il y en a même un qui m'a dit "vous êtes ici dans le MUST de la rhumatologie".
Je suis en train de préparer un dossier complet à leur insu, afin qu'ils se remettent en question.
