ALC a écrit :Calande, un patient en attente d'un greffon, l'enfer il connaît déjà.
Et donc sur un patient à la petite santé, affaibli, vous pensez avec conviction, qu'il supportera un cœur atteint, le tout avec les doses d’immunosuppresseur qu'il va recevoir pour éviter le rejet, mais qui aura l'effet pervers de laisser le champs libre aux bactéries ?
Si la médecine connaissait parfaitement Lyme, ses symptômes, ses mécanismes, et que le traitement "clé en main" existait, bien sur que je serai donneuse, mais là malheureusement j'ai la conviction qu'avec les immuno et les bactéries transmises, je prive ce receveur de toutes les chances de guérison, voire je le prive d'un autre organe sain, puisque le mien peut l'emporter (cas d'une complication cardiaque si c'est le coeur), car les médecins verront un rejet de l'organe là où il "n'y aura qu'une" maladie de Lyme à traiter immédiatement.
Concernant le coeur, c'est encore plus probant car c'est l'une des complication majeure de Lyme.
Ou comme le dit @Calande, informer le patient du risque.. et les médecins en même temps (avec prise en charge et tout le tintouin).. une utopie pour le moment. Ne dit on pas qu'on doit donner notre avis de façon éclairé ? Donc tant qu'on éclaire pas le receveur, je ne donnerai pas ou tant qu'on administre des immunosuppresseurs tout du moins. Le jour où cela change, je redeviendrai donneuse (je vais m'inscrire sur la liste de refus par internet d'ici le 01/01/2017).
Pour l’anecdote, je suis donneuse de sang depuis le Lycée et recoit régulièrement les invitations à donner. Je suis allée à la dernière reçue, pour voir en disant que j'ai Lyme et Babesiose juste pour voir... bien sur je n'aurais pas donner si on voulait de moi. Et j'ai été refourguée, pas tant par Lyme d'ailleurs, mais pour Babésia pourtant moins connu, mais qui semblait plus mauvais à leurs yeux.
Donc je suis privée de donner... j'ai élargie le sang aux organes... mais je ne suis pas butée à changer d'avis.