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smalljim
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Citations des "anciens" sur la syphilis

Message par smalljim »

Manouélian Y.
Etude morphologique du spirochaeta pallida – Mode de division. Spirochètogène syphilitique.
Annales de l'Institut Pasteur t 64 n°5, 1940

"Nos premières recherches étaient faites sur du matériel provenant de cas de syphilis tardive : gommes syphilitiques,
aortite, anévrisme de l'aorte, paralysie générale. C'est dans la syphilis tardive en effet que nous avions découvert les formes minuscules et le spirochétogène syphilitique ; car ici les recherches se trouvent facilitées, et par l'abondance de ces formes et par la rareté des parasites typiques. Nous savons que d'une façon générale les spirochètes typiques sont plus rares dans les lésions tardives que dans celles des périodes primaires et secondaires et de l'hérédo-syphilis précoce."

"Nous avons déjà dit que les formes minuscules sont munies d'un filament, vestige du périplasme étiré, rompu lors de la division. Ce filament est d'une importance capitale pour l'étude du granule spirochétogène ; celui-ci n'est pas, en effet, un simple grain imprégné par l'argent mais bien un granule muni d'un filament. Et c'est grâce à ce filament qu'on peut affirmer la nature spirochétienne d'un granule. "

"Au point de vue pratique, nous avons montré que nous avons pu faire un diagnostic précis par la mise en évidence de ces granules, de ces formes minuscules, vingt-quatre jours avant d'avoir un ultra positif, par ponction ganglionnaire ; dans un cas de syphilis probablement sans chancre. Les réactions sérologiques n'étaient positives que onze jours (Hecht) et vingt-quatre jours (Wassermann) après nos constatations."


Séguin P
Le granule spirochètogène étude morphologique et biologique.
Annales de dermatologie 7e série t 10 N°10 1939-1940

"Enfin les spirochétogènes apparus dans des conditions de souffrance ne constitueraient-ils pas la forme de résistance du parasite aux divers médicaments anti-spirochétiques ?
Cette question, peut-être la plus importante de toutes, serait, s'il y était répondu affirmativement, de nature à bouleverser nos conceptions sur le traitement des spirochétoses. Les médicaments étudiés jusqu'ici ont été considérés comme efficaces lorsqu'ils faisaient rapidement disparaître des lésions les formes hélicoïdales du parasite. Pour que l'action thérapeutique fût complète, il faudrait, si l'hypothèse formulée est exacte, que l'action chimiothérapique s'exerçât également sur les granules spirochétogènes."
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